Lorsque les États Unis ne le sont plus

• Nous nous retrouvons en pleine guerre civile américaine où les états de l’ouest sont en guerre contre ceux fidèles au président despotique américain. Des journalistes vont traverser le nomads land de ce qui reste des USA que nous connaissions avant. Situation qui peut provoquer quelques sueurs froides rien qu’a y penser.
• Le réalisateur Alex Garland nous signe une vision bien pessimiste du dit « berceau » de la démocratie mondiale. Vision crédible aux vues de certains événements internes, qui ont fait suite à des élections présidentielles discutées par un certain candidat sortant. Un cahot où il n’y a plus de règles et où subsiste une violence extrême. Des images et scènes d’affrontements où nous avons l’impression d’être au cœur. Un scénario épuré et une direction d’acteurs au millimètre. Filmé comme ce que l’histoire nous a écrit avec une fin de dictature comme celle de Nicolae Ceausescu ou celle de Mouammar Cadhafi.
  Le réalisateur nous montre avec brio la fragilité d’une démocratie.
• Kristen Dunst dans le rôle de Lee célèbre photographe reporter est brillante de justesse. Son rôle de pseudo femme imperturbable, que rien n’arrête pour un cliché est totalement maîtrisé. Les images qui hantent le personnage de Lee de par ses regards ou ses expressions nous pouvons le ressentir à chaque avancée sur le terrain des combats.
• Cailee Speany dans la peau de la jeune photographe Jessie est elle aussi exceptionnelle de crédibilité en nouvelle accompagnante totalement non préparée à ce qu’elle va vivre et subir dans ce monde à la dérive.
• Wagner Moura ( le journaliste Joël ) et Stephen Mc Kinley Henderson ( journaliste Sammy) sont tous deux aussi bien dans rythme. Ces deux rôles opposés se complètent parfaitement pour le besoin de l’histoire.
• Très bon film qu’il ne faut pas hésiter à voir où à revoir.

** Présent dans cinémathèque perso

• Vu sur grand écran