J'ai aimé Claire Andrieux parce qu'elle est racontée. Elle est vu par d'autres yeux, qu'elle a un chat, qu'elle est nature, j'aurais pu la rencontrer au décours d'une réplique de Pascal Thomas.
C'était facile - easy - d'appeler claire une si sombre lueur.
Claire Andrieux a ce petit moment de vide entre deux "zou", comme le souligne son narrateur Bruno, qui cache un horrible secret, recouvert de déni. La parole n'y vient pas, jusqu'à ce que le réel surgisse de toute sa violence, quand soudain toutes les stratégies d'évitement s'effondrent lorsque l'amour se présente... jusqu'à ce que Bruno ne brise le quatrième mur.
J'ai aimé la métaphore terrestre à moteur : voiture, mobylette, voiture, 2 places, 1 place puis 2 enfin...
Un petit écrin que Thomas VDB Vandenberghe cocoone de sa grave voix, recevant avec douceur le talent d'incarnation de cette douleur par Jeanne ROSA.
Bonne séance !