Claustrofobia par Lucas Hueber
Un film qui va de déception déception. Le pitch est alléchant, je le dis sincèrement. Eva, une jeune étudiante un peu paumée dans ses études vient s'installer dans un nouvel appart, où elle est entourée de trois voisins un peu spéciaux. Trois voisins qui ont chacun leur histoire. Un coup, Eva se réveille dans une cave. Le jeu de piste s'installe alors. Qui sera le voisin qui la séquestre ?
Le dévoilement des réponses aux questions se fait trop rapidement à mon goût, encore qu'on trouve une certaine logique dans ces dévoilements. Après, si tout arrivait à la fin, ça ne serait pas cohérent du tout avec la trame scénaristique mise en place.
Donc bon. Ce film est un proto-Saw qui se laisse regarder, malgré quelques longueurs évitables. Malgré quelques scènes risibles (le flic magique qui laisse son iPad traîner sur le canapé et qu'il ne trouve plus, avant de se faire buter par un type avec le sus-mentionné iPad). Le flic. Tiens, d'ailleurs. Depuis quand rentrer chez les gens sans mandat, c'est autorisé ? Depuis quand fouiller leur sous-sol ("oh, excusez-moi monsieur le propriétaire, j'ai muré la porte pour pas sentir les courants d'air. Non je vous ai pas prévenu, mais bon, c'est pas grave hein") sans faire de perqui, c'est autorisé ? Je sais pas, moi, colle-le moins en garde à vue, histoire d'être peinard un moment. Parce que là, une demie-heure, voilà quoi.
Et cette explication tordue, qui tient en trente secondes. C'est ridicule, un peu.