1,0 Publiée le 2 janvier 2024
Clémentine chérie était -je l'apprends en découvrant le film- une héroine de bande dessinée, jeune et jolie parisienne, fille de bonne famille au visage poupin (en l'occurrence celui de la gracieuse France Anglade) dont la "spécificité", à en juger par la comédie de Pierre Chevalier est de collectionner les soupirants, sinon les amants.
Dans le film, Clémentine est un personnage quasi secondaire et pas loin d'être insignifiant, au point qu'on peut se demander pourquoi on en fait le sujet du film. Les personnages principaux sont en fait le père de Clémentine (Pierre Doris) et le patron de ce dernier (Philippe Noiret), industriels heureux de promouvoir un maillot de bain révolutionnaire permettant le bronzage intégral. ce qui nous vaut quelque défilé coquin de jolies créatures, dont Clémentine, en bikini, et à Michel Serrault le bref rôle d'un bienheureux huissier chargé de vérifier de visu la validité de l'invention.
Ils se sont mis à plusieurs, avec le dessinateur auteur de la BD, le dénommé Bellus, pour composer un scénario indigent à l'humour puéril, dont la mise en scène approximative, voire désinvolte, stigmatise le manque d'unité.
Une comédie médiocre et sotte.