Ma Palme d'Or 2022
Lukas Dhont a vraiment l'art de choisir ses vedettes principales, on l'avait remarqué avec Girl (dont Victor Polster était l'âme pure), et ce Close nous le confirme avec ce jeune Eden Dambrine qui...
Par
le 29 mai 2022
54 j'aime
Lukas Dhont a vraiment l'art de choisir ses vedettes principales, on l'avait remarqué avec Girl (dont Victor Polster était l'âme pure), et ce Close nous le confirme avec ce jeune Eden Dambrine qui nous a retourné le cœur comme une crêpe. Son personnage d'enfant en dérive psychologique et croulant sous le poids d'une culpabilité inavouable, est criant de vérité. Ce qu'on adore dans ce drame poignant, c'est justement la sobriété de la mise en scène qui n'essaie pas de vous forcer la main avec les violons et le personnage principal pleurant à grandes eaux en plans serrés interminables (le gros pathos qui tache...), mais vous laisse venir, sentir par vous-même le malêtre profond et introverti de ce petit garçon qui affronte seul un traumatisme dont il se sent coupable. Voir un enfant malheureux suffit amplement à nous rendre triste, Lukas Dhont a bien compris qu'il n'y a rien besoin d'ajouter. Et lorsque les émotions sont sincères, jamais motivées par un appel du pied dramaturgique, alors on pleure pour de bon, on s'émeut et on ressent vraiment. Et Eden d'être la toile parfaite pour l'expression de tout ce que cette intrigue peut offrir. Close se permet même une scène finale qui nous remet la larme à l'oeil mais pour une raison opposée et inattendue, une dernière note qu'on a plus qu'adoré. On aurait tellement aimé qu'il obtienne la Palme d'Or et le Prix d'interprétation masculine pour le brillant Eden, il aura quand même le Grand Prix du Jury, et notre Palme personnelle. La vraie claque du Festival de Cannes 2022.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Festival de Cannes 2022, Festival de Deauville 2022, Meilleurs films 2022, My Golden Globes 2023 et My Césars 2023
Créée
le 29 mai 2022
Critique lue 3.2K fois
54 j'aime
D'autres avis sur Close
Lukas Dhont a vraiment l'art de choisir ses vedettes principales, on l'avait remarqué avec Girl (dont Victor Polster était l'âme pure), et ce Close nous le confirme avec ce jeune Eden Dambrine qui...
Par
le 29 mai 2022
54 j'aime
Est-ce qu'une accumulation de non-dits et de silences (très parlants) sont obligatoirement une marque de subtilité ? Pas toujours, et c'est bien là que pêche Close, en faisant montre d'une apparente...
le 1 nov. 2022
52 j'aime
8
Après avoir surpris son monde avec son premier film réussi "Girl", voilà déjà Lukas Dhont qui rentre dans le rang avec le 2ème.Pourtant tout commençait bien avec une idée de base bien sentie,...
Par
le 3 nov. 2022
27 j'aime
5
Du même critique
Un Wes Anderson qui reste égal à l'inventivité folle, au casting hallucinatoire et à l'esthétique (comme toujours) brillante de son auteur, mais qui, on l'avoue, restera certainement mineur dans sa...
Par
le 29 juil. 2021
49 j'aime
Certes, David Lynch a un style bien à lui et reconnaissable entre mille, mais il faut l'aimer, si l'on veut s'extasier devant Mullholland Drive. Subjectivement, on n'y a rien compris, si ce n'est...
Par
le 9 oct. 2021
41 j'aime
Caleb Landry Jones est vraiment stupéfiant, nous ayant tour à tour fait peur, pitié, pleurer (l'interprétation d’Édith Piaf en clair-obscur, transcendée, avec un montage si passionné, on ne pouvait...
Par
le 18 sept. 2023
40 j'aime