Sublime, réellement sublime, effectivement on tient là un diamant pur, alors certes ce n'est pas aussi "original" (pour ne pas dire totalement con) qu'un Avalon High (où, pour les incultes notoires, on revisitait la légende arthurienne dans un lycée américain (le High vient de High School, pas de la drogue qu'ils consomment avant d'écrire leurs scénarios, ça ne s'invente pas !)), mais que peut-il y avoir de plus beau qu'une énième variation sur le thème : "je suis une grosse pute superficielle, mais grâce au contact d'un beau gosse ténébreux avec lourd passé à base de multiples fractures ouvertes je vais réussir à devenir la meilleure dans ma passion de merde qui prend des dimensions internationales pour un téléfilm merdique histoire de donner artificiellement de l'importance à quelque chose qui n'est rien d'autre qu'un petit combat de poules sous valium" qui réussit à faire un "bingo" magnifique ?
On a donc : - la grosse pute qui va changer
- un mec noir qui tente de faire de l'humour (et qui arrive à cumuler avec le fait d'être un nain ! véridique, merci Disney d’œuvrer pour la diversité à l'écran !)
- le beau gosse ténébreux avec un lourd passé
- le beau gosse méchant que suçait goulument l'héroïne au début du film, mais qui finit par la rejeter pour en prendre une plus belle (et à juste titre, m'enfin c'est peut-être juste parce que je préfère les brunes)
- une compétition d'un truc dont tout le monde se fout
- une belle petite devise que l'héroïne va répéter sans arrêt pour que ça devienne vrai (j'en connais qui ont lu "le secret) : Rien n'est impossible (ils l'ont cherché longtemps celle-là)
- une ode à la superficialité et à la consommation
- le noir qu'on ne voit même pas surfer parce qu'en fait on s'en fout de sa gueule...
- un gang bang interracial dans les fourrés
- des animaux censés être trop mignons mais qui en réalité donnent juste envie d'habiter en Chine pour en faire un barbecue
- Lorsque la compétition où l'héroïne passe on met plein d'effets pyrotechniques, alors que juste avant alors que les hommes passaient on en avait rien à foutre...
- du sexisme inversé (si j'en crois la grille de lecture du cinéma est politique, merveilleux blog féministe que je ne conseille à personne, où l'on apprend que Matrix et Kung Fu Panda (entre autres) sont sexistes car le héros qui est l'élu est moins doué que la fille qui l'aide et qui est son amie, ici c'est exactement l'inverse, je suppose donc que c'est du sexisme inversé, mais se sont des notions tellement complexes qu'aucun homme ne peut réellement les comprendre, après tout il n'a qu'un phallus...)
- des tentatives de suicide (dans le cas présent descendre d'une montagne absolument pas créée par Dieu pour être descendue en snowboard, en snowboard) qui sont malheureusement des échecs cuisants
- des câlins de la victoire
- des câlins de l'amitié
- des câlins de l'entraide
- des câlins de l'encouragement
- des câlins post-partum (à moins que la mère soit juste obèse ? ou à moins que ça ne soit pas un câlin mais une orgie, difficile à dire)
- des smoothies de placenta... (la routine) (ou alors c'est juste du soda... je ne saurais le dire)
- pas un seul plan nichon, ce qui est pourtant le minimum requis lorsqu'on fait de la merde pour ne pas endormir son spectateur, en plus, j'ai vérifié, les actrices étaient majeures dont aucune excuse ! Je ne demande quand même pas la Lune...
- des problèmes freudiens avec papa
Bref la folie... et pas qu'un peu !