J’avoue. 2h52 où il faut s’accrocher. J’avoue la première fois que j’ai lancé Cloud Atlas, j’ai été « distraite », disons que j’étais fatiguée. Aujourd’hui, j’ai eu du temps, je me suis dit « aller ». J’avoue, je me suis endormie devant. Mais cette fois-ci, j’en avais trop vu pour attendre 4 mois. Cette fois, c’est fait, « je l’ai vu ». Et je m’y attendais, avec un scenario d’histoires mêlées, l’idée que nos vies sont liées les unes aux autres, ça collait bien à mes idées. Le fils rouge, celui de notre humanité, celui des hommes contre les hommes, le plus grand maux de notre planète, certes, parfait. Pourquoi 2h52 ? Alors ok, on peut râler, et franchement, le.ry.th.me..est…lent… Alors bien, comme aurait-on pu faire autrement ? Moins d’inter-histoires ? non. Moins littéraire ? Hmmm… non, sacrilège. Même si ceux qui ont pu lire le livre et, à raison, râler contre notre industrie du cinéma qui veut rajouter des histoires d’amour un peu artificiellement (- : qu’est-ce que ça apporte ? rien ? alors quoi ?), ou bien cette idées de reprendre ses acteurs sur les différents univers (+, merci au générique malgré tout ! beau travail en passant), l’univers d’un livre qu’on transporte au cinéma est (plus qu’) apprécié. Mais peut être étais-je séduite avant l’heure, avant d’être assoupie : réalisateurs et coréalisateur, et les références du film comptes parmi mes préférés. Alors je savais que l’histoire allait me plaire, l’enchainement allait me plaire, l’ambiance livre allait me plaire, … pourquoi tant de précipitation ? Arrêtons alors d’être pressé, arrogant, et dénué de toute sagesse… et merci tout simplement pour cette performance et ce regard sur notre monde et notre civilisation, et pour nous faire prendre le temps de nous en rendre compte.