Magnifique et bouleversant !
Cloud Atlas est un de ces films dont il faut du temps pour s'en remettre. On sort de la séance avec des images pleins la tête et matière à réflexion !
Déjà les décors, effets spéciaux, costumes et maquillages sont splendides, ce qui était prévisible.
On assiste dans ce film simultanément à 6 histoires à des époques différentes qui peuvent paraître à première vue distinctes mais qui sont étroitement liées.
Dans chacune, quelques personnes se battent pour faire changer le choses, pour se rebeller : contre l'esclavage; contre son père et les préjugés; contre le capitalisme; contre son frère et pour la liberté; contre un gouvernement dystopique; pour s'échapper de la Terre.
Et chacune de ces histoires influencent les autres avec le carnet de voyage de l'avocat, la musique et les lettres de frobisher, le manuscrit de Luisa Rey que lit le vieil éditeur en 2012. D'ailleurs si l'histoire de ce dernier paraît insignifiante, c'est pourtant en voyant un bout de son film un siècle plus tard que les serveuses commencent à se rebeller dans le Séoul futuriste. Et enfin on retrouve Sonmi après "la chute" en tant que Déesse !
Les actions de ces personnages ont donc des répercussions importantes à travers le temps.
La grande réussite de ce film est également sa grande fluidité malgré les histoires qui se chevauchent ! Jamais on a l'impression d'une rupture où d'un manque de rythme.
Et puis au final sous cette forme magnifique le film délivre un message d'amour, de libre arbitre, de révolution. Il nous montre que même si l'humanité continue de "répéter les mêmes erreurs encore et encore", il y aura toujours des personnes prêtes à se lever et combattre pour ce qui est juste, pour faire "ce qu'on ne peut pas ne pas faire".