Le code "7500" entré dans le transpondeur par les pilotes permet de communiquer à tous les appareils au sol et en vol d'un détournement d'avion, le propos entier du film. On se retrouve alors enfermé dans ce cockpit du début du film juste avant l'embarquement des passagers, jusqu'à son dénouement fatidique.
Même si le film en lui même n'a rien d'exceptionnel d'un point de vue cinématographique (raison principale de la note attribuée), on peut tout de même saluer le réalisme poussé mis en scène qui le rend vraiment poignant.
Pas de musique, pas d'effets spéciaux, de messages politique ou social à faire passer, pas de fin ou scènes d'action tonitruantes, on vit et ressent les événements froids et cruels de ce huis clos aérien presque en temps réel avec les personnages à l'écran.
Je lui accorderai sûrement un deuxième visionnage, il a presque l'étoffe d'un "Sully".