Code 8, ce petit projet passionné développé par les cousins Amell avait-il vraiment besoin d'une suite ? Toujours en collaboration avec Jeff Chan, l'histoire de cette 2ème partie se replace quelques années après la précédente. Garrett a la main sur le trafic de dogue et Connor, tout juste sorti de prison, se retrouve à protéger une jeune fille ciblée par la répression policière. Les forces de l'ordre se sont développées, et ont de nouveaux androïdes pour traquer les individus aux capacités surnaturelles. Les effets pratiques, pour tout ce qui est technologie, rappellent pas mal le style de Blomkamp. Ceux visuels, pour les pouvoirs, sont bien moins convaincants, dignes des plugins de base d'After Effects. Là où le premier film parvenait à s'en sortir honnêtement de son approche naïve, celui-ci échoue complètement de son opportunisme mercantile. L'intrigue y est inintéressante (et ressemble un peu à Push), d'autant plus que les persos clé sont peu mis en avant. Même constat pour la mise en scène fade de l'action, un acting qui est surfait (surtout Stephen Amell), et un montage qui force la dramatisation en se complaisant de money-shots cheap.