Cœur de slush
Contexte :
Adaptation du roman jeunesse ‘’Cœur de slush’’ publié en 2014 par Sarah-Maude Beauchesne. L’auteure elle-même a adapté son roman en scénario pour ce long-métrage.
Billie (Liliane Skelly) est une jeune adolescente de 16 ans qui se sent en retard sur tout dans la vie et particulièrement au sujet de l’amour. Elle est bien décidé de profiter de l’été qui vient de s’entamer pour rattraper son retard.
Travaillant comme sauveteuse dans un parc aquatique, elle y fait la rencontre de Pierre (Joseph Delorey), un champion de vélo dont elle tombe instantanément amoureuse. Malheureusement pour elle, sa grande sœur Annette (Camille Felton) a aussi le béguin pour ce sportif blondinet. Billie va devoir décider si ce nouvel amour naissant vaut la peine de mettre à mal sa relation avec sa sœur. Après-tout a-t-elle réellement trouver l’amour voilà toute la question!
Critique sommaire :
Je dois dire avant toute chose que clairement ce long-métrage vise un autre publique que moi. Après-tout, on est devant une comédie pour adolescent à saveur féministe dont la thématique centrale est le point de vue des filles sur la puberté. Ça ne reste pas moins pertinent à visionner pour tout publique puisque cette œuvre est rafraîchissante dans le cinéma québécois par son prisme choisi. D’autant plus que l’ensemble est amusant et agréable à suivre d’un bout à l’autre. C’est ni plus ni moins qu’une comédie d’été bien sympathique avec de bon moyens et de la créativité derrière.
À cet effet, Mariloup Wolfe nous offre une bien belle réalisation avec de jolis décors et une ambiance estivale assez réussi. Du côté de la distribution, Liliane Skelly se démarque assurément ici, elle est assez attachante à suivre. Elle a été choisi parmi 700 jeunes actrices pour ce rôle sa mérite d’être souligner. Il faut le dire, elle donne envie de la revoir ailleurs après ce rôle-ci. La plupart du reste de la distribution est assez anecdotique, mais Camille Felton et François Létourneau embellissent l’ensemble avec leur présence. Pour le cas de Joseph Delorey le garçon au centre du triangle amoureux de ce récit, il se révèle pas très convaincant.
D’ailleurs si on veut parler de défauts, tout les personnages masculins et particulièrement celui de Pierre sont définit que par une seule caractéristique en plus d’être tous très effacé. Certes c’est un récit sur une fille adolescente, mais ce n’est pas une raison pour effacer ceux de l’autre sexe. Outre ça, si d’un côté la réalisation est bien travaillé le récit en revanche n’est pas des plus mémorable en soi. Certainement que ça va marquer bien plus le publique visé, alors c’est un défaut en demi-teinte.
Bref, Mariloup Wolfe nous offre une œuvre indéniablement coloré avec un petit côté vintage qui se démarque assez aisément dans le genre qu’il s’inscrit en laissant la parole aux jeunes adolescentes. En soi, ça se savoure sans grande difficulté en plus de donnez une envie irrépressible de fredonner du Joe Dassin et de déguster une bonne slush fraîche! Donc voilà, c’est un long-métrage québécois qui mérite de s’y attarder!
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