Premier long-métrage de Marlène Dietrich en Amérique, elle devient instantanément une star grâce à Coeurs brûlés dans lequel elle porte l'affiche avec la nouvelle coqueluche masculine, Gary Cooper. N'étant pas un grand adepte du style Von Sternberg, j'approche toujours la vision d'un de ses films avec une certaine appréhension. Coeurs brûlés est cependant un des meilleurs, l'art de la composition de plans du réalisateur est vraiment bien développé mais comme souvent on peut reprocher à Von Sternberg la rigidité tant il n'y a pas beaucoup de mouvements (juste deux ou trois très bons travellings pourtant, donc il sait faire !). Puis au niveau des dialogues, ça manque de force contrairement a ce qu'on peut lire habituellement sur ce film, heureusement les charismes de Gary Cooper et Marlène Dietrich rattrapent bien ce défaut.