À Los Angeles les destins croisés de Blancs et de Noirs confrontés à leurs préjugés.
Le hasard est une facilité pour un scénariste en mal d’inspiration que ce soit pour un dénouement heureux ou ajouter des obstacles aux pérégrinations des personnages.
Ici le hasard est utilisé pour nous confronter à nos propres perceptions de l’autre. C’est un aiguillon qui peut changer notre regard sur l’autre. Dans la célèbre pièce de théâtre « Huis Clos », l’un des personnages déclare « L’enfer, c’est les autres » ; Jean-Paul Sarre s’en explique dans « Un théâtre de situations » : le regard de l’autre peut nous enfermer dans une culpabilité, une lâcheté, dont on ne peut se défaire, nous poursuivant comme l’œil de Caïn. Ici l’auteur met les personnages dans des situations de confrontation afin d’éprouver leur jugement sur l’autre et lui donner une seconde chance.
Si le procédé du hasard semble artificiel, il est ici utilisé à bon escient pour mieux questionner nos certitudes.