Le jardin de Nana
"Comets" débute par cette phrase de Sylvia Plath :"Tes comètes ont un tel espace à traverser, tant de froid et d'oubli" sur fond de musique électronique. Le film se place d'emblée dans ce qui...
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Adolescentes, elles étaient inséparables. Trente ans après leur séparation, elles se retrouvent. L'une est mère de famille, l'autre pas. Ce qui frappe d'abord, dans Comets, c'est le cadre, paisible, d'une maison de campagne, filmé avec beaucoup d'élégance par la réalisatrice géorgienne Tamar Shavgulidze. Le film n'est fait que de conversations bien que les silences y occupent le plus de place. Il y a une alternance subtile des scènes entre les quinquagénaires qui renouent contact et les deux jeunes femmes amoureuses qu'elles furent. Avec, en filigrane, l'intolérance de la société envers l'attirance entre deux personnes du même sexe. Avec son côté pastoral et nostalgique et malgré des moyens financiers très limités, le film séduit par sa grâce d'exécution, en dépit de son aspect parfois languissant. Une impression fortement gâchée par ses 10 dernières minutes, sorte de parodie de téléfilm de science-fiction qui semble ne pas appartenir au même film et constitue une vraie incongruité.
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Créée
le 19 mars 2020
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