"Comme des bêtes" commence très bien. Les images de New-York et de Central Park sont si belles, si colorées, que l'on dirait les vidéos passant sur les TV dans les magasins d'électro-ménager pour montrer de quoi sont capables leurs écrans.
La modélisation de ce film d'animation et sa colorimétrie sont donc d'excellente facture. L'image propose suffisamment d'énergie visuelle pour attraper n'importe quel spectateur.
S'ensuit alors un montage rapide de séquences émotions sur le fait de posséder un animal de compagnie.
À partir de là, on se dit : Illumination a encore frappé fort.
Malheureusement, c'est aller trop vite en besogne car l'on déchante vite. Les personnages qui nous sont présentés sont des personnages que l'on a déjà vu mille fois ailleurs : le toutou fidèle, le gros méchant chien, le chat hautain, l'hamster foufou, etc ...
Même l'histoire ne casse pas 3 pattes à un canard.
"Comme des bêtes" reprend tous les éléments du genre "films d'animaux" mais ne lui apporte strictement rien de nouveau.
Ce n'est pas désagréable mais ce n'est pas marquant non plus !