Arcady a ce coté insupportable quand il nous la joue donneur de leçon dans certains de ses films.
Quand il nous la joue plutôt cinéma d'action, polar, limite les méchants et les gentils en gardant le contexte familial, ça reste du cinéma de détente qui se regarde.
Avec le grand pardon il nous avait narré l'histoire d'une sorte de parrain juif, fier de ses origines, de sa famille, fier de parler haut et fort, mais surtout fier de sa famille.
Dans ses 5 doigts, Patrick Bruel est une sorte de chef de clan qui fait un peu la pluie et le beau temps dans sa famille, autour de ses frères et de sa mère.
Il aurait gagné à en faire un peu moins en étant plus sobre dans son jeu.
Puis comme il le dit de ses 5 doigts, il y en a un un peu à part, qui sort de prison et qui a piqué de l'argent des gens pas très recommandables.
Entre vendetta, histoire de famille, secret de famille, chantage et meurtre la seconde partie du film donne dans le règlement de compte, avec son lot de violence et son lot de gueule patibulaire.
Pour le reste rien de nouveau dans le cinéma d'Arcady, la famille, la mère, les enfants, la trahison, le oeil pour oeil, dent pour dent.
Voilà le décor des ses 5 doigts.
Avec une très belle distribution, et notamment ses habitués, les 5 doigts se laisse voir pourvu qu'on ne soit pas trop exigeant.
Ca reste du cinéma français, style polar musclé, avec faut pas toucher à ma famille, une expression chère à Arcady.
Après tout ses 5 doigts n'est pas le pire, et au moins en optant pour la partie polar, il ne sombre pas de nouveau dans ses excès habituels tout en gardant parfois ce coté caricatural de beaucoup de ses personnages.
Arcadien, sans plus !