(A)live at Folsom Prison
Le premier long métrage de Mann est un téléfilm, qui mérite pourtant qu’on s’y attarde. Car s’il n’est pas encore empreint de tout ce qui fera l’univers spécifique du réalisateur, il est tout...
le 14 juin 2016
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5
La première proposition de long-métrage de Michael Mann se passe hors du grand écran. Si Comme un homme libre souffre du manque de budget face aux considérations apportées aux œuvres destinées à la petite lucarne, il parvient à offrir un récit fort, agrémenté des nombreuses thématiques qui jalonnent le cinéma du réalisateur. Si l’on ne retrouve pas encore la personnification de la ville, l’intrigue ne s’éloignant que très rarement du cadre de prison dans lequel elle évolue, le héros solitaire, ici en la personne de Larry Murphy, s’entrevoit déjà comme le réceptacle que Mann décline en plusieurs entités à travers ses œuvres. Ce même Larry dont l’obsession pour la course, lui qui parcourt l’enceinte de la cour à une allure effrénée, est surtout une échappatoire, une lubie illusoire qui lui permet d’oublier sa condition de prisonnier.
Lire le reste de la critique ici : https://onsefaituncine.com/michael-mann-1-histoire-de-violences/
Créée
le 10 févr. 2024
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