Bien qu'il fut réalisé en 1990, Comme un oiseau sur la branche semble déjà dater de la préhistoire, car c'est un genre florissant à l'époque, et qu'on ne voit quasiment plus aujourd'hui ; la comédie d'action.
On retrouve Mel Gibson et Goldie Hawn, qui jouent deux amants qui ont été séparés après que le premier l'ait laissé tomber devant l'autel parce qu'il a balancé des complices lors d'un trafic de drogue, et a donc dû fuir. Un hasard fait que quinze ans plus tard, ils se retrouvent, avec Gibson qui a ses anciens compères à ses fesses.
A la fin de la projection, la surprise fut d'autant plus grande que je ne m'attendais à avoir pris autant de plaisir, de part d'un (bon) faiseur comme John Badham. Réalisateur qui a mon respect éternel pour avoir réalisé La fièvre du samedi soir. Mais il retrouve ce mélange qu'on aime bien, à savoir un duo qui ne fait que s'engueuler, mais dont l'aventure va les rapprocher. Et d'autant plus quand c'est un duo aussi charmant que ces deux-là, qui assurent d'ailleurs la plupart de leurs cascades. Mel Gibson sortait de L'arme fatale 2, d'où ses cheveux qui ont poussés, et Goldie Hawn est rayonnante, ainsi que marrante, en tant que fille un peu fofolle qui va se décoincer au fur et à mesure.
Quant au grand méchant, il est incarné par un David Carradine au petit pied, et un de ses complices n'est autre que Bill Duke.
Il n'y a rien de révolutionnaire, mais c'est avant tout un plaisir de spectateur, avec une musique de Hans Zimmer qui en devient supportable, et des péripéties à fond la caisse. Je tique juste sur la dernière partie, dans le zoo, qui est clairement un studio, et donc fait largement artificiel, mais en-dehors de ça, c'est un très bonne surprise, qui a eu un gros succès à sa sortie, et qui montre qu'on manque de ce genre de films des décennies plus tard.