Comment tuer son boss ? par Florian Bodin
Il ne m'est encore jamais arrivé de vouloir tuer mon boss. Mais il faut avouer que pour certains l'idée est parfois envisagée même si au final, elle n'aboutit jamais. Ici c'est tout le contraire, car les trois compères du dessus vont réellement monter un plan histoire de buter leurs patrons et patronnes. On peut donc s'attendre à des situations farfelues et tordantes.
Et il faut bien le dire, Comment tuer son boss ? est vraiment marrant. Il faut dire que depuis la sortie de Very Bad Trip, les comédies américaines se sont bien lâchées en n'hésitant pas à être beaucoup plus crues qu'auparavant. Et même si la plupart des films surfant sur la vague sont dénués d'intérêt, celui-ci arrive à se démarquer en particulier par son casting.
Non pas les trois personnages principaux, mais les trois patrons et patronnes : Colin Farrell, Kevin Spacey et la plus intéressante des trois, car la plus alléchante, Jennifer Aniston. Il faut dire qu'ils ont chacun leur caractère particulier, Farrell est un camé chauve et con comme un balai, Kevin Spacey est un véritable psycho/sociopathe et Jennifer Aniston est une pure accro à la queue. Au final ils sont tellement marrants qu'ils en détrônent les personnages principaux !
Comme on peut s'y attendre, le film va user le plus possible des caractères de ces personnages tout aussi tarés les uns que les autres. Rajouté à cela la capacité incroyable qu'on les trois compères à se foutre dans la merde et vous obtiendrez un joli bordel qui frise parfois le surréaliste mais qui nous fait quand même bien rire. C'est fun et rythmé à 200 à l'heure afin de ne jamais laisser une minute de répit.
Bref Comment tuer son boss ? n'est peut-être pas la meilleure des comédies mais elle à le mérite d'être bien meilleure que la plupart qu'on peut voir misant tout sur le côté pipi-caca post ado franchement bas de plafond. Mais il mérite surtout le coup d'oeil pour tous ces personnages qu'on à pas l'habitude de voir dans ce genre de rôle, comme Jennifer Aniston qui casse en fin son image de potiche ou Ioan Gruffudd aka Mr Fantastique en "liquidateur". Le reste dépendra du type de spectateur qui sera soit très réceptif et se marrera du début à la fin ou bien qui restera consterné devant tant de délires.
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