Mon curé au Canada
et heureusement, sans cet horrible accent ! On le trouvera aussi avec le titre "Le bon pasteur" et "Gaught in the headlights... Objectivement, c'est original, et plus recherché que nos piètres...
Par
le 5 avr. 2018
Un curé est accusé du meurtre d'un prostitué homo et incarcéré,mais il clame son innocence.En fait,il connait le coupable,qui s'est confessé à lui,mais refuse de le dénoncer au nom du secret de la confession.Puis on le retrouve pendu dans sa cellule.Ce qui choque le père Clemens,un prêtre de salon désigné par l'Archevêché pour étouffer l'affaire et qui décide d'enquêter sur les faits avec l'aide d'une journaliste qui était sa copine avant qu'il ne rentre dans les ordres.Ce film canadien présenté en 2004 au Festival de Montréal n'a jamais trouvé le chemin des salles et a fini en direct to video malgré les noms connus attachés à l'entreprise.Christophe Lambert fait partie des producteurs,Brad Mirman a écrit le scénario,et les acteurs principaux sont Christian Slater,Molly Parker et Stephen Rea.Ce qui n'empêche pas le film d'être extrêmement mauvais à tous points de vue.La mise en scène de Lewin Webb,un inconnu qui gagne à le rester,est basique et dépourvue de toute inventivité,de toute énergie et de toute originalité,ce qui donne un long-métrage très lent et très ennuyeux.Le scénario carbure à l'invraisemblance et empile les personnages aux comportements aberrants.La musique est catastrophique et les dialogues stupides.Pour ce qui est du whodunit,on devine aisément l'identité du coupable dès la moitié du film,et même les raisons de son acte,tellement c'est mal foutu.Les auteurs n'ont en outre pas été capables d'exploiter correctement le contexte religieux,se contentant de dénoncer schématiquement les magouilles d'une hiérarchie hypocrite plus soucieuse de préserver son image que de rechercher la vérité et de vaguement évoquer de manière putassière le problème de la pédophilie dans l'Eglise,en se gardant toutefois de vraiment le traiter.Reste les acteurs.Molly Parker est encore très belle mais n'a pas grand-chose à jouer tant son personnage manque d'épaisseur.Quant à Slater,il fait de son mieux afin de colmater les brèches au milieu du désastre.Le prêtre qu'il incarne est potentiellement intéressant,ce type renouant progressivement avec les raisons qui l'avaient poussé à devenir ecclésiastique et qu'il avait perdues de vue depuis un moment,mais ça manque de profondeur et c'est trop mal écrit pour que ça puisse fonctionner.
Créée
le 28 janv. 2017
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