De son balcon, Constance assiste au meurtre de sa voisine. Le meurtrier se réfugie chez elle. Le scénario, tiré d'un roman de série noire, n'est pas d'une extrême originalité, surtout après un twist à mi-parcours et a du mal à ne faire croire à la psychologie du personnage principal, une veuve qui se révèle cougar capable de sortir ses griffes si jamais si on se joue d'elle. Quelques pincées de Fenêtre sur cour et des Diaboliques ne suffisent pas à rendre l'affaire intéressante. Si l'on met de côté la grande Michèle Morgan qui tient son rang, malgré un rôle qui frise le ridicule, le reste de l'interprétation ne vaut pas tripette du fade : Simon Andreu (un acteur espagnol qui a fait une longue carrière ensuite), à l'insupportable : Maria Pacôme et Dany Saval. Le carton final du film indique : "Pour le plaisir de vos amis, ne révélez pas la fin du film." Dont acte, mais il n'y a pas de quoi fouetter un chat !

Cinephile-doux
4
Écrit par

Créée

le 26 août 2018

Critique lue 725 fois

1 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 725 fois

1

D'autres avis sur Constance aux enfers

Constance aux enfers
GuillaumeRoulea
4

Suspense sans personnalité

Petit film méconnu des années 60, réalisé par François Villiers qui eu son heure de gloire avec "L'eau vive" en 1958. Scénario intéressant qui n'est absolument pas mis en valeur par la mise en scène,...

le 28 août 2015

1 j'aime

Constance aux enfers
estonius
4

Dans ce film c'est le scénario qui est abracadabrant

Dans ce film c'est le scénario qui est abracadabrant, il l'est avant le coup de théâtre, il le reste après et pour tout arranger il devient confus et décevant dans sa narration. Côte interprétation...

le 18 déc. 2018

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13