Contact raconte un vieux rêve : la prise de contact avec les extra terrestres.
Ce film doit être placé dans chaque DVDthéque au rayon science fiction, c'est un grand classique qui sort très largement des sentiers battus.
Et l'histoire va beaucoup plus loin que la science fiction. Car ce qui est réellement débattu ici, c'est la philosophie, la religion et la conscience humaine confrontée à elle même dans sa plus grande diversité.
Une vie extra terrestre rentre en contact avec l'humanité. Comment vont réagir les hommes dans leurs différentes croyances, ethnies et ambitions personnelles? Et je trouve que Zemeckis a vraiment eut l'oeil pour le coup. Les débats d'intérêt, la place de l'homme face à un potentiel danger, la folie des uns, la sagesse des autres. Le tout est savamment orchestré, et l'Amérique prends ici une place qui ne serait surement pas loin de la réalité.
Bref, Contact c'est les questions que l'on doit se poser si l'on rentre en contact avec une autre espèce intelligente. Comment s'entendre avec eux alors que nous ne nous entendons même pas entre nous?
Donc, c'est plus qu'un simple film de petits hommes verts. Il y a une réelle réflexion réaliste autour de tout cela.
Evidemment, le travail de Zemeckis est, comme à son habitude, incroyable. Entre le travelling arrière le plus long de toute l'histoire du cinéma, une Jodie Foster excellentissime et une photographie impeccable, ce film sort vraiment du lot.
Alors pourquoi 8 et pas 10?
Simplement parce qu'il y a des longueurs. Et elles ne sont pas toutes indispensables. Je mets particulièrement en cause l'histoire d'amour de l'héroïne qui finalement n'a que très peu d'intérêt. Surtout à côté de la scène mythique du tribunal dans laquel le seul critère de sélection de l'élu pour rentrer en contact seront ses convictions religieuses.
Bref, du grand Zemeckis, un chef d'oeuvre souvent mal compris par ceux qui s'attendaient à voir un Indépendance Day en soft.
Nota :
Pour les experts qui perdrait un peu de temps en lisant ma critique, si quelqu'un pouvait m'expliquer comment Zemeckis a filmé la scène où le papa de Jodie Foster fait un malaise au début. Je ne comprends pas trop comment il a placé sa caméra durant le travelling arrière. Pour atterrir de l'autre côté du miroir de l'armoire à pharmacie...