Segment : La marée : Certains considèrent ce segment comme le meilleur des quatre. Je ne vois pas bien pourquoi d'autant que Luchini n'est pas très bon et que Lise Danvers est juste passable, Mais là où ça pèche vraiment c'est dans les dialogues, c'est trop écrit, trop littéraire. Je veux bien qu'on emploi ce style en littérature à condition toutefois que l'intention soit poétique, mais au cinéma ça ne fonctionne pas, tout simplement parce que personne ne parle de cette façon ! Reste la beauté des images et la perversité de la situation. 7/10
Segment : Thérèse philosophe. Adaptation libre d'un roman publié sous le manteau en 1748 (et que je vous recommande chaudement) est un amusant exercice de style d'érotisme (presque) soft. 7/10
Segment : Erzsébet Báthory. Alors là, on atteint le sommet de l'œuvre, la caméra donne le tournis distillant un érotisme quasiment paillard, puis cerise sur le gâteau, l'apparition de Paloma Picasso nous subjugue de par sa troublante beauté, sans oublier Pascale Christophe et son rôle ambigüe. Une merveille visuelle 10/10
Segment : Lucrezia Borgia : Trois atouts, l'anticléricalisme revendiqué, la charge contre Savonarole et bien sûr le rôle de Lucrèce Borgia incarnée par la troublante Florence Bellamy. 8/10
Retenons aussi l'utilisation géniale de la musique (surtout dans les derniers segment) une réalisation inspirée, une photographie léchée et cela nous donnera probablement le meilleur des films érotiques de ces années-là (supplantant haut la main les Emmanuelle et autre histoire d'O