Une certaine tension narrative ménagée par une problématique mère-fils habilement et progressivement dévoilée. Une dimension universelle qui manque un peu de profondeur. Des faiblesses emphatiques comme dans la scène ou Virginie Effira panique en s'imaginant son fils disparu, soulignée d'une cantate de Bach, superbement douloureuse mais excessive ici, bien que légitimée par le contraste s'opérant par la suite avec le morceau de house écouté par Kacey Mottet Klein à l'oreillette. Explicite certes ! Et puis les différentes idées pour illustrer le trouble intérieur, la contrariété de l'adolescent (aucune confiance, rejet, mépris de l'autre) me sont apparues manquer de justesse (partiellement imputable au jeu du comédien). Comme toujours Effira offre sa densité.