Les acteurs tiennent la route et l'histoire (à peu près) aussi...
Contre jour, c'est l'histoire d'Ellen Gulden (Renée Zellweger), journaliste dans une grande ville, qui a tenté pendant plusieurs années de s'éloigner de sa famille et surtout de sa mère et de son mode de vie : femme au foyer.
Cependant le jour d'anniversaire de son père George (William Hurt) arrive et Ellen est bien obligée de rentrer voir sa famille. Le drame commence alors... Notamment lorsque Ellen découvre que sa mère Kate (Meryl Streep) est atteinte d'un cancer.
Histoire banale me direz-vous, on se prépare déjà à sortir les mouchoirs sauf que pour ça il faut attendre la fin. Et oui, on ne se sépare pas de Meryl si facilement !
Bref, toute l'histoire tourne donc autour d'une fille (détestable), d'un père (exécrable) et d'une mère (adorable).
Meryl Streep, comme toujours, joue très bien, c'est d'ailleurs elle, qui porte le film, et mérite amplement sa nomination à l'Oscar (méritant aussi l'Oscar au passage, je sais que je ne suis pas très objective en tant que fan, mais on ne peut pas dire que la prestation de Gwyneth Paltrow soit exquise et que Shakespeare in Love soit un chef d'oeuvre ! Pardon à ceux que j'offense - fin de l'opinion personnelle sur les Oscars de 1999).
William Hurt et Renée Zellweger ne déméritent pas pour une fois et cette dernière s'avère bien cacher son jeu.
En conclusion, Contre jour n'est pas non plus un chef d'oeuvre côté réalisation cinématographique, mais il a le mérite de faire passer une soirée !
PS: la fin est surprenante.
Donc je vous souhaite un bon visionnage, préparez la boîte de mouchoirs...