Les films d'animation en synthèse, qu'est ce que ça peut me gaver en général. Depuis Toy Story on enchaine les bousins pas possibles, et on perd progressivement la majestuosité des vrais dessins animés.
Heureusement les japonais rattrapent le coup (je pense aux merveilleux films de Ghibli par exemple), mais il arrive parfois qu'on tombe sur des exceptions dans le synthétique, et ce Coraline en fait parti.
Très très glauque, tout en restant mignon, j'ai tout de suite compris pourquoi le film n'avait pas marché : ce n'est clairement pas un film pour enfant.
En fait cette œuvre n'arrive jamais vraiment à se caler quelque part, elle mélange pièces enfantines et éléments adultes, proches d'un film du genre fantastique/épouvante, avec des effets cauchemardesques.
Le scénario est agréable à suivre, une histoire entre rêves et cauchemars d'enfant, avec un visuel irréprochable aux couleurs et effets de lumières saisissants.
Pas très original, mais fort sympathique, Coraline est sans doute un des meilleurs films en synthèse existant, et contrairement à Burton, Selick ne fait pas du remplissage avec des chansons.