Du cynisme néolibéral à la déshumanisation d’un management terroriste, Silhol met en scène le drame de la servitude volontaire. Pétrifiant.
Monde glaçant d’une entreprise dont les ressources humaines usent du « management par la terreur » ,un système pervers qui attaque à travers la fonction, l’individu dans ce qu’il est, tout ce qu’il y a justement d’humain dans la fonction …Un processus très insidieux que cette machine à broyer les hommes , outil de manipulation généralisée qui plonge aussi certains de ses membres dans un état de servitude. C’est une conception gestionnaire du travail qui fait l’impasse sur l’investissement subjectif des hommes pour privilégier la rentabilité , au prix de l’aliénation de certains Remarquablement interprété par Céline Sallette dans un rôle peu habituel .