Beau gosse, riche, impassible et s'ennuyant à mourir, Packer est un miroir.
Miroir de la société. Sans argent, sa vie n'a plus de sens. Contrarié, il fera quand même ce qui lui plait.
Miroir des gens. On le confondrait avec l'agent de sécurité lors de la première scène. On le confondrait avec le taré dans la dernière scène. Froid comme sa femme. Chaud comme sa garde du corps. Platonique comme sa théoricienne.
Miroir du film. On sent les bonnes idées mais la réalisation est décidément plate et sans détour. Tout est suggéré, toutes les questions sont posées.
Dispensable même si esthétiquement très réussi.