Affligeant. J'ai eu des envies de meurtre dès le départ. La blonde, sa copine, la fille du fermier, le frère, les habitants de ce patelin. Tous.
Dire qu'elle est agaçante serait être en dessous de tout. Elle raconte que son ex l'a quitté car il la trouvait trop superficielle. Ouais, alors, légèrement, hein. Là, où on aurait pu penser que ça allait la pousser à se remettre en question, non. Elle continue à jouer les poupées barbies.
Arrivée dans cette ferme aux citrouilles, comme par enchantement, tout va s'arranger et elle se trouver un but dans la vie. Consciente qu'écrire des articles dans un blog ne fait pas tout. D'emblée, on sentira le décalage. Elle se vautre dans une flaque de boue. Elle se prend la flotte du tuyau d'arrosage automatique dans la figure. Pas marrant. Et surtout, c'est le message tout en nuance : les gens de la campagne sont des bouseux qui prennent les étrangers de haut, les gens de la ville sont obsédés par leur apparence et le fric.
Autant de clichés sur chaque scène m'a laissé pantois et parfois gêné comme quand elle se met à danser au milieu de ses pots de citrouille. Et alors la fin, si j'ai bien compris,
elle ne vend pas la ferme parce que sa copine lui a dit que son patron voulait lui acheter sa crème anti-ride miracle qu'elle produit grâce aux citrouilles de la ferme. J'espère que c'est aussi un peu pour le mec qu'elle revient.