C'est tellement caricatural, stéréotypé, insipide que je me demande si ça sert à quelque chose de commenter ce téléfilm de Noël réussissant l'exploit de faire la synthèse de tout ce qui m'énerve dans ce genre de programme.
Héroïne : blonde, célibataire, ambitieuse, bosse dans le marketing, citadine, aucun loisir. Alors Noël...C'est le cadet de ces soucis.
Devant se rendre à un mariage à l'autre bout du pays, elle tombe en panne en cours de route et atterrit dans un petit patelin : la vallée de Noël. Eh oui. Même la parure du lit dans lequel elle va dormir est au motif de Noël. C'est dire si on veut nous faire avaler que Noël est le plus beau moment qui existe.
Bien sûr, ces ploucs vont se révéler frais, authentiques, généreux là où elle passera le plus clair de son temps au téléphone à les ignorer. Parce que les préparatifs de Noël, les moments passés en famille à jouer, les fous rires au coin du feu, c'est nul. Y a que le boulot qui compte.
Prévisible aussi, l'évolution de son caractère. Finalement jouer avec la fille du cultivateur de sapins, c'est bien, toute la magie autour de Noël, les chants, tout ça, c'est bien aussi. Y a moins de stress. C'est ce dont elle avait toujours rêvé. Ce qui n'était pas tellement flagrant dans son emploi de cadre.
La question, c'est : qui peut y croire ?