Il n’y a rien qui va (musiques inadéquates, acteurs en roues libres, costumes abjectes…)

Un looser (sans petite amie, sans travail & sans logement) voit sa vie changer lorsqu’il croise la route d’un génie. Il va s’en servir pour séduire une top-modèle mais son subterfuge va prendre des proportions inattendues.


A la réalisation on retrouve Skott Snider, si son nom ne vous dit rien, c’est bien normal. Il n’a réalisé que deux longs-métrages et une dizaine de documentaire pour le bordel de Hugh Hefner (pardon, pour le compte de Playboy). Quand on prend connaissance de son pédigré, on comprend mieux pourquoi le réalisateur insiste aussi lourdement et gratuitement sur les plans dénudés (tout est prétexte à nous foutre une paire de nichons et de fesses sous le nez).


A la distribution, c’est un peu « le chaud et le froid », il y a à boire et à manger, avec d’un côté, de (très) ravissantes demoiselles et de l’autre… ben il y a le sosie "sourcils" d’Emmanuel Chain. Ainsi, on y retrouve la plantureuse Felicity Waterman et la "cute" Ami Dolenz, aux côtés de l’immonde Dean Cameron (Rockula - 1990) en mode, sourcil buissonneux, sa coiffure en forme de casque et ses chemises suffisamment colorées pour vous permettre de régler les couleurs de votre téléviseur et en seconds-rôles parfaitement inutiles Dean Cain (Loïs & Clark) et dans le cachetonneur de service, un certain Pat Morita (The Karate Kid).


Si l’on devait résumer Miracle Beach (1992) aussi appelé "Coup de génie", on pourrait se contenter de dire qu’il s’agit d’un SDF qui, après avoir trouvé un génie au fond d’une bouteille La Foir'Fouille®, se voit permettre d’exaucer des vœux (pas seulement 3 vœux comme c’est le cas dans Aladdin ou dans Kazaam - 1996), ici visiblement c’est open bar. Ce dernier, accompagné de ses potes écervelés, vont monter de toute pièce une plage privée avec DJ et nymphettes (un défilé de miss), au point de rapidement devenir un vrai lupanar.


C’est à peu de chose près ce qu’il faut retenir de ce film, en dehors du fait qu’il n’y a rien qui va, entre la musique inadéquate, les acteurs en roues libres et les costumes abjectes, heureusement qu’il nous reste Ami Dolenz et son ravissant sourire pour nous faire tenir jusqu’au générique de fin.


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le 17 févr. 2021

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