Une maladresse en préambule et voilà le modeste représentant Ernest Mamourette (!) qui rejoint un trio familial de petits malfrats pas très doués. A quatre, ils ne le seront pas davantage.
Le scénario est du dénommé Jean Guitton, qui a beaucoup oeuvré pour le nanar français. Cette comédie de Jean Loubignac n'y échappe pas. Le sujet prend forme quand le quatuor disparate compte cambrioler le château d'une aristocrate russe suicidaire.
C'est une suite d'incidents lourdingues dans la propriété de la comtesse Ivaroff. Mais le pire est à venir car la dernière partie n'a plus ni queue ni tête. Il est vrai que j'ai décroché, tellement l'intrigue est inepte et la comédie pas drôle. On verra même des gendarmes se couvrir de draps blancs pour faire les fantômes dans le château... Dans cette dernière demi-heure, tout le monde semble en roue libre, de l'auteur au réalisateur. Tissier et Carette ne font que passer et on ne peut pas compter sur eux pour donner à la comédie une quelconque valeur ajoutée.