La vie au théatre.

Dans les années 1920, un jeune dramaturge à la quête d'un succès à Broadway est assuré par un mafieux de se faire produire la pièce de théatre qu'il voulait, à condition que sa petite amie y trouve le rôle principal.

Bien que ce ne soit pas très connu, Woody Allen a écrit plusieurs pièces de théatre, au début de sa carrière, et il est donc logique qu'à un moment donné, ses films rencontrent de nouveau les planches. Et ça donne quelque chose de réussi, drôle, rythmé, sur les affres de la création et des contraintes imposées par un producteur, en l'occurrence ici un mafioso joué par Jack Warden qui veut imposer une actrice jouant faux incarnée par l'excellente Jennifer Tilly, qui fait très bien les mégères. Il y a aussi le très bon Chazz Palminteri, qui semble abonné aux rôles de truands, qui est un personnage dont li'mportance va devenir de plus en plus importante. Enfin, on trouve Dianne Wiest, et John Cusack, l'auteur de la pièce. Ce dernier constitue sans doute le seul bémol du film, car comme bien d'autres acteurs avant et après lui, on sent qu'il veut imiter Woody Allen dans ses névroses, mais il est plus dans le cabotinage qu'autre chose.

Bien que le film soit assez court, le réalisateur a choisi une fin à l'eau de rose, qui contraste un peu avec l'histoire vue auparavant, mais ça reste un bon opus dans l'oeuvre Allenienne, où l'on retrouve du jazz, New-York et toute la causticité sur les rapports humains où, par exemple, Dianne Wiest dit fièrement n'être plus sobre... depuis seulement deux jours !