Le documentaire explique des faits intéressants et dont tout le monde n'est pas encore au courant, l'impact sur la planète de l'élevage pour notre alimentation. Les chiffres sont saisissants.
De même il appui sur une omerta apparente dans les associations de protection de l'environnement, on ne peut qu'apprécier la puissance des lobbys derrières et ne pas être surpris en même temps. L'humain est une sale race.
Mais en cours de route, le documentaire se perd et devient un plaidoyer assez curieux pour le véganisme comme seule alternative viable pour sauver la planète. Dès lors qu'il ne prend même pas la peine de remettre en perspective ce qu'il serait possible de faire avec une rééducation de la population et une évolution de la consommation de viande (notamment de boeuf, le trou noir de ressources, mais le boeuf n'est pas aussi populaire partout dans le monde qu'en Amérique ?), on se retrouve au final dans une suite de séquences qui souhaitent nous amener à une conclusion subjective. Ce n'est pas le rôle (pour moi) d'un documentaire qui se doit d'être objectif et exhaustif. Dommage, il pouvait s'en passer, l'effet aurait été le même.