Pour ce troisième opus, Michael B. Jordan passe derrière la caméra et s’en sort avec les honneurs. Sans Sylvester Stallone, Creed III parvient à tracer sa propre voie tout en restant fidèle à l’ADN de la saga Rocky.
Le scénario est solide, porté par une rivalité intense et des enjeux personnels bien amenés. Visuellement, les combats sont spectaculaires, sublimés par des ralentis bien placés qui accentuent l’impact des coups. La bande-son, dominée par le rap, renforce l’identité du film et son ancrage moderne.
Un très bon troisième épisode, qui prouve que la franchise a encore du punch. Le dernier ? On peut en douter.