Treize ans après le second opus de la trilogie "Crocodile Dundee", Simon Wincer passe à la réalisation pour ce troisième volet, qui est d'ailleurs le plus mal aimé de la franchise. Alors, en ce qui me concerne, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un bon film mais, malgré tout, je ne le trouve pas pire que les autres ! Je ne suis effectivement pas un grand fan de la trilogie, que je trouve relativement pauvre et à l'humour plutôt balourd (surtout dans le premier film). Je redoutais ainsi ce troisième opus qui subit de très mauvaises critiques ! En même temps, Paul Hogan n'est, cette fois, plus au scénario et ça se sent ! Nous avons en effet quelque-chose d'un peu moins lourdaud (même si quelques blagues sur l'australien qui devient un peu débile une fois en ville sont conservées) mais de beaucoup plus classique ! En effet, à la manière du précédent film, Sue enquête sur des trafiquants et Crocodile Dundee finit évidemment par s'en mêler, faisant justice à sa manière. J'avoue malgré tout m'être moins ennuyé devant ce troisième opus que dans les précédents car il est un peu mieux rythmé, malgré beaucoup de temps morts. On appréciera par exemple surtout le dernier tiers du film qui exploite très bien le contexte, c'est-à-dire les décors du studio dans lequel les personnages se trouvent. Et oui car, cette fois, Sue doit se rendre à Los Angeles pour travailler dans un journal. Pendant qu'elle travaille, Crocodile Dundee visite donc le coin avec son fils, ce qui est un prétexte à un enchainement de gags plus ou moins (mais surtout moins) drôles, ce qui l'amène, au bout d'un moment, dans ses fameux studios où Sue mène son enquête. Le scénario n'est ainsi, à l'instar des deux précédents films, pas bien captivant mais parvient, de temps à autre, à être divertissant. "Crocodile Dundee 3" vient donc clôturer une trilogie qui reste, dans son ensemble, très anecdotique.