Malgré le fait sympathique de retrouver le couple Hogan/Kozlowski 13 ans plus tard (dans mon cas, c'est 15 heures après avoir vu le second épisode, mais 15 ans depuis la sortie du film -puisque je ne l'avais jamais vu avant aujourd'hui- et 28 ans après Crocodile Dundee II, vous suivez?), force est de constater que rien ne se passe vraiment dans ce film-ci.
Le prétexte pour éjecter le couple vedette -et leur fils- se concentre sur le fait qu'un journaliste de L.A (travaillant dans la boite du père de Sue) est mort et qu'il faut le remplacer.
Voilà, ceci posé, le trio arrive à Beverly Hills et chacun vaque à ses occupations (Sue journalise, Mick investi un plateau de tournage et Mike le fiston, va à l'école.
Palpitant, je vous dit!
De plus, vient se greffer une histoire de contrebande (ou de vol ou autre chose) concernant des œuvres d'art, mais franchement, on s'en fout royalement.
Bref, petite visite dans les coulisses d'Hollywood (mais de manière gentillette) et "aventures" aussi vive qu'un sac en croco...
Pas aidé par la réalisation télévisuelle de Simon Wincer et sa photographie lisse -rappelant Beverly Hills Cop 3- et la teneur aseptisée de cette suite tardive (l'on dirait une production familiale estampillée Disney), l'ennui pointe rapidement le bout de son nez.
Sorte d'accident industriel pas méchant pour un sou, ce téléfilm Dundee me rappelle décidemment beaucoup l'inanité de Beverly Hills Cop 3, mais en moins fun encore (si cela est possible...).
Voilà, j'ai gaspillé assez de temps pour ce triste ratage.
A vous les studios!
Next!