Ne le nions pas, il y a un gros problème avec ce film : nous avons des scènes de cul à foison et notamment une sordide mais sans lien avec le déroulé de l’histoire particulièrement maigrichonne et bancale. Le point le plus gênant est la scène centrale du viol collectif qui n’apporte pas grand chose au scénario mais est juste complaisante visant à satisfaire des instincts malsains chez les spectateurs. Difficile d’imputer la faute au réalisateur Isao Hayashi (51 films dont Castle Orgies et Invisible Man: Rape!) ou au scénariste Keiji Kubota (une dizaine de pinku dont 2 Apartment Wife), mais le résultat est déconcertant, les personnages principaux à l’exception de Terumi Azuma (41 films dont Une femme à sacrifier, Cruelty: Black Rose Torture,Oryu’s Passion: Bondage Skin, Prisonnière du vice, Sister Luna) sont anecdotiques, la relation entre la fille et sa belle-mère est traitée à la marge, l’aspect rape and revenge est particulièrement mal construit. Bref on s’irrite devant tant d’égarements même si techniquement, il y a peu de reproches à faire et que nos trois lycéennes Terumi, Kyôko (quelques pinkus dont Seifuku no shojo: Otokogurui, et Joshidaisei: Motel Utamaro asobi), et Asuka (10 films dont Onna no seitai chinsho: Back kara semero et Shôjo o shibaru!) ainsi que nos deux actrices confirmées font le job. Il me manque la dernière 1 minute du film, mais finalement ce n’est pas grave tant on pourra oublier ce film.