Ce n’est plus une surprise, le cinéma du grand Clint Eastwood change du tout au tout depuis quelques années, passant d’œuvres mineures à de grands films. Entre le nullissime Le 15 h 17 pour Paris et l’excellent Sully on a droits aux extrêmes du cinéaste. Entre son dernier film Le Cas Richard Jewell et Cry Macho, le cinéaste remet le couvert. Comme s’il s’était trouvé un talent à jongler entre le génie et le médiocre, mais cette fois-ci en s’incluant en tant qu’acteur.
A 91ans, le cinéaste ne cesse de sortir des films au cinéma; rien ne l’arrêtera ! On ne peut que respecter l’artiste presque centenaire qui reste une des grandes légendes vivantes du cinéma. Mais malgré tout le respect qu’on lui doit, il faut qu’on se le dise, Cry Macho est une énorme déception !
Clint nous livre avec Cry Macho un vieux projet, apparemment dans les cartons depuis prés de 50 ans. Sauf que le pépère il n’a plus 40ans et le rôle qu’il se donne ici fait de la peine à voir. Dans Cry Macho il rêve de ce qu’il n’est plus et voudrait prouver au public et sans doute à lui même qu’il est encore dans le coup. C’est donc ça le problème, Clint voudrait qu’on garde cet héritage de lui, malheureusement c’est tout le contraire que Cry Macho produit. On aperçoit cette légende du cinéma courir derrière sa jeunesse. Malgré son charisme toujours présent, le lifting qu’il porte durant tout le film ainsi que sa voix faiblarde et irritée nous rappellent qu’il n’a plus toute sa jeunesse et qu’il serait l’heure de l’accepter et d’arrêter de se ridiculiser.
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