Curse of the Zodiac (2007), DTV réalisé par MONSIEUR Ulli Lommel ! Réalisateur de talent (si, si) hors norme, passant du cinéma d'auteur allemand au gros Z expérimental états-unien.
L'histoire : Le Zodiac frappe à nouveau et entre en contact téléphonique avec un journaliste, « fat fuck », affreusement mal interprété, enfin encore plus que tous les autres ''acteurs'', dont presque la quasi totalité de ses dialogues se résument à des borborygmes, des reniflements et autres raclages de gorge, fumant clope sur clope. Hey, c'est qu'il est stressé le « fat fuck » d'être en contact avec le Z, aka le Zodiac... A cela vient se greffer une « pretty face » faisant des rêves prémonitoires, allant même jusqu'à vivre les meurtres de notre tueur en série... Tueur en série qui n'aime pas les hippies, ah nan il déteste les hippies, « faggot !», et puis les femmes aussi, et puis le sexe, et puis... enfin tout quoi... Alors il tue... Toujours le même schéma... Un couple s'engueule sur des sujets merdiques, le keum s'en va et bam il révolvérise la meuf...
Même recette que pour son Nightstalker (2009). Ulli Lommel n'a pas la thune, son cinéma est fauché, donc Ulli Lommel n'essaye pas de faire comme. Plus expérimental que film ''classique'', maelström hallucinatoire d'images superposées sous musique synthétique Bontempi macabre et voix-off débitant vulgarité haineuse sous effet delay. Écran splitté, caméra tourbillonnante, déformation de l'image vacillante, effet nightshot, accélération et reverse... C'est bordéliquement beau dans le dégueulassement mise en image de façon complétement random.
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