Jeux de massacre
Un sacré film d'action pour commencer. Siodmak réalise là ce que l'on peut appeler aujourd'hui un blockbuster. D'ailleurs ça commence directement en pleine bataille... Le scénario est assez...
Par
le 14 sept. 2014
8 j'aime
12
Voir le film
Longtemps la médaille Custer n'avait qu'une seule face, celle du héros précoce de la guerre de Sécession, cavalier hors pair et martyr de la Conquête de l'Ouest. Puis, le revers de la médaille apparut, Little Big Man en fut l'acmé.
Ce Custer est en quelque sorte la tranche de la médaille, Siodmak refuse de choisir, ou en tout cas décide de dépeindre un homme avec toutes ses contradictions. Tour à tout le général aux boucles blondes est un meneur d'homme, mais un soldat assoiffé de gloire ; un militaire défendant les Indiens et le respect des traités, mais un exécutant sans états d'âme quand il s'agit de les combattre.
Homme chimérique, il refuse le progrès technique synonyme de boucherie, mais surtout de la perte de l'esprit chevaleresque. Si tuer un homme en combat singulier est stupide, massacrer des milliers de personnes protégé par l'anonymat de l'arme sophistiquée l'est encore plus.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Westerns de cavalerie
Créée
le 21 mars 2016
Critique lue 787 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Custer, l'homme de l'ouest
Un sacré film d'action pour commencer. Siodmak réalise là ce que l'on peut appeler aujourd'hui un blockbuster. D'ailleurs ça commence directement en pleine bataille... Le scénario est assez...
Par
le 14 sept. 2014
8 j'aime
12
Un intéressant film retraçant la vie du fameux Général Custer qui mourut à la célèbre bataille de Little Big Horn, Robert Shaw incarne un Custer moins flamboyant qu'Errol Flynn mais sa prestation...
Par
le 26 févr. 2015
6 j'aime
3
Voici sans doute l'un des westerns qui m'a le plus déçu, je n'arrive pas à comprendre comment un réalisateur de la trempe de Siodmak ait pu foirer un tel sujet ! L'ambiance qu'il insuffle n'est pas...
Par
le 12 juil. 2017
5 j'aime
5
Du même critique
En se concentrant purement sur une exégèse westernienne du film, on va dire qu'il y a trois inspirations différentes. La première se place dans la tradition assez classique du western. On est au...
Par
le 22 janv. 2013
72 j'aime
8
Un Anthony Mann avec James Stewart, rien de plus classique. Sauf que le personnage principal est une winchester 73. Carabine à 15 coups, surnommée "the gun that won the west », elle attire à elle...
Par
le 26 janv. 2011
51 j'aime
15
City Girl démontre par le sublime que les bouseux sont des dégénérés. Alors oui, c'est pas un scoop, mais c'est toujours bien de rappeler quelques vérités dans ce bas monde. Lecture toute subjective...
Par
le 11 déc. 2010
48 j'aime
20