Le "Suis-je un vrai garçon?" de Kubrick&Spielberg avant l'heure. Déjà sur la Neuro-éthique? en 1985

Très très bonne surprise ce soir 01/08/2021, j'en avais un mauvais souvenir: "lent chiant" surtout "comparé à d'autres" blah blah blah.
Mais ce soir, je me suis bien laissé prendre.
D'autant que j'ai depuis (et récemment ) vu de bons docs sur les très récentes découvertes sur le cerveau, sur les implants robotiques (assez DARYLiens), la cartographie du cerveau et par exemple, sur toutes les zones qui sont impliquées dans la vue...au moins "13"! (apparemment on décompose une image puis on la reconstitue, comme un montage de film! C'est dément!).
"Qui est le 'je' qui pense" d'une Caroline Puig-Grenetier, écrit par Thierry Magnin
abordait le sujet des implants robotiques dans le cerveau et les conséquences.
Ce que ça implique à plusieurs niveaux:

"Penser l’humain au temps de l’homme augmenté"? (Thierry Magnin)
était déjà en substance dans ce film des années 80.

Série de vagues remarques:

• On sera des DARYL: j'ai lu que Jeff Bezos et Elon Musk pensent qu'on pourra copier nos souvenirs pour ne pas les oublier: ils ont repéré des zones du cerveau etc.

• J'avais aimé le Kubrick/Spielberg, A.I, sur le "Suis je un vrai garçon"? (sauf la scène des mobylettes et des jeux de cirques): A.I. Intelligence Artificielle.
  Or D.A.R.Y.L le contient déjà assez, même si pas tout robot.
  Tout son début était déjà sur ces sujets. En 1985.
• sa distribution est très crédible. Et pourtant, sauf erreur, pas de noirs, mexicains ou asiatiques, un film qui disparaitra donc des plateformes ou restera avec de très mauvaise notation et classement en proposition, suite aux nouvelles analyses par les nouvelles app automatiques qui évalueront et analyseront et attribuerons des labels en fonction du respect des représentations etc. bien compréhensible et nécessaire un temps mais aux conséquences parfois fâcheuses...j'ai vu un doc télé où j'ai vu en action cette application qui analyse automatiquement et reconnait tous les visages d'un film, les temps de paroles de chacun, le temps passé à l'écran , qui parle en premier ...et fournit un rapport d'audit type comptable sur pourcentage de femmes, couleurs etc. (DARYL n'aurait pas une bonne note!)...je pense que les futurs films issus de ce genre d'analyse et test de films, auront la saveur visuelle du 1er steak qui passe dans le pod du docteur Brundle dans La Mouche: lui et sa copine le cuisent et le mangent après car il a l'air de cocher tous les critères d'un steak, et il se révèle dégueulasse à manger...comme les futurs films moulinés aux appli d'analyse du nombre de couleurs dans un film.
• J'aime bien l'optimisme du film et son état d'esprit m'est revenu encore après. Notamment, par exemple, lors d'une scène qui est hélas devenue très étonnante: lorsque l'enfant se révèle épatant en classe...il n'est pas moqué par ses camarades!!! il n'est pas ostracisé ou harcelé: il est regardé avec enthousiasme et admiration :-)
• j'ai aimé reconnaître le méchant de 'Witness', cette fois en gentil; ça m'en a fait chercher son nom. Josef Sommer rend un bel hommage aux scientifiques passionnés.
  Sa scène finale avec le garçon est très belle: au pied d'un arbre ma-gni-fi-que; il a des branches basses qui s'étendent à l'horizontale; allongées comme alors la position du 'papa' scientifique.