Daddy Nostalgie par Boubakar
Dans une filmographie sans faute (à cet instant de sa filmo), on a "enfin" droit à son moins bon opus.
Je ne dirais pas que c'est mauvais car il y a Dirk Bogarde, qui plus est dans son dernier film. C'est un documentaire sur le crépuscule d'un acteur, que je ne connais pas très bien (excepté dans Pour l'exemple, où il était très bien), où il se montre à la fois magnifique et digne en père atteint d'une maladie incurable. Et j'ai été assez touché de voir, dans un cameo, Louis Ducreux (qui mourra peu de temps après), où celui-ci adresse un sourire enjoué à Jane Birkin dans un simple croisement de métro.
Mais pour le reste, la lenteur de l'histoire a été assez redoutable, sans compter qu'au fond, il ne se passe pas grand chose (à part une scène entre Bogarde et Birkin à la terrasse d'un café que je trouve très réussie), et ça m'a vraiment refroidi. Dommage, car il y aurait vraiment eu à faire un très beau film sur la nostalgie, sur les regrets.