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Devenu le Bénin
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Psychodrame de statue qui laisse de marbre
Ouais. En gros, c'est ce qu'on appelle un attrape-cinéphile dans le sens où l'œuvre présentée à l'écran est foncièrement indigente mais comme elle a reçu la plus haute récompense dans un festival de renom (pour des raisons autres que cinématographiques), un certain public se voulant aguerri (mais en réalité peu réfléchi) va l'acclamer de façon réflexe.
Pour vous donner une idée de l'ampleur de la duperie, disons que le film se divise en deux parties. Une première où l'on voit les œuvres ravies préparées à être réexpédier dans leur pays d'origine sur fond de questionnement tourmenté d'une voix off mystique censée symboliser l'esprit d'une des statues. C'est plutôt superfétatoire et frôle le risible.
La deuxième partie, quant à elle, est constituée de débats d'étudiants peu complexes, diffus et assez superficiels. En plus, désolé, mais avec l'accent béninois j'ai pas compris la moitié de ce qui se disait. Il aurait fallu des sous-titres (et pas inclusifs).
68 minutes plus tard, Dahomey se termine avant même d'avoir commencé.
Au final, j'ai pas appris grand-chose et je n'ai pas été impressionné formellement non plus.
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Créée
le 8 oct. 2024
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