Daimajin nous vend du gros streum statue qui va tout péter mais il faut d'abord s'enquiller une fort classique histoire de trahison au sein d'un fief féodal, avec un grand salopard en chef qui exploite jusqu'au sang les petites gens qui n'ont jamais perdu la foi en leurs anciens suzerains. Ça tombe bien, 10 ans plus tard les enfants légitimes qui avaient réchappé au massacre viennent crier vengeance. Bon, ils se croûtent immédiatement et ne doivent leur réussite qu'à Daimajin qui commence à en avoir marre du manque de piété du nouveau daimyo : il s'arrache donc de sa montagne pour venir tout broyer sans trop de distinction (les gentils manquent d'y passer) lors de la dernière séquence du film.
Cette production Daiei n'est pas désagréable mais elle reste assez anecdotique. On retiendra toutefois pour leur charme les scènes du rituel villageois et de la malédiction de l'usurpateur par la prêtresse. Et Daimajin qui piétine tout le monde parce que c'est pour ça qu'on regarde ce genre de film. Apparemment, les 2 suites ont été réalisées la même année avec les mêmes acteurs... et peu ou prou le même scénario ! Conceptuel.