Aaaaaah Dali !
J'ai eu l'occasion, enfant, de les rencontrer plusieurs fois Dali et Gala. Havrais, ma mère connaissait leur assistant lors de leurs multiples embarquements à bord du France. Je l'ai donc accompagné et me suis retrouvé à bord du bateau, dans leur cabine, à discuter avec eux. Souvenirs mémorables. Dali m'a gratifié de plusieurs cartes postales du Paquebot revêtues de sa signature qu'il a réalisé devant mes yeux.
Et puis, franchement, à part les montres molles, je n'étais pas complètement fan de son univers onirique jusqu'à ma visite au musée Dali de Figueres. C'est là, au sous sol que j'ai découvert le talent immense du peintre.
Bien, assez de nostalgies égocentrées.
Le film ? Ma foi, un biopic de plus avec tout ce qui m'exècre. Qu'est ce qui est vrai, qu'est ce qui est faux, ou écrit ? On n'en sait rien, si ce n'est que le personnage central de James Linton est une pure invention et ça déjà ça ne me met pas dans de bonnes dispositions.
Pour ma part, le personnage de Dali étant si fantasque et surréaliste, j'aurais largement préféré un traitement à la "Rocketman". Certes un film sur la vie d'un artiste, mais dans une écriture libre assumée délirante comme le sujet qui ne prétend pas définir l'histoire.
Pas un mauvais film, mais juste un biopic de plus.