Dallas Buyers club est une immense claque émotionnelle. On passe par toutes les phases devant cette oeuvre, du rire aux larmes, de la révolte à la quiétude, de la joie à une grade tristesse. Tout simplement un grand film. Cette histoire nous replace tout d'abord dans un contexte, un contexte que ceux qui n'ont pas vécu les années 1980 ne peuvent pas connaitre. Ils ne peuvent pas en appréhender toutes les aspérités, toutes les inconnues, ils ne peuvent pas tout percevoir, tout comprendre. En effet, à cette époque, le diagnostic du VIH menant au SIDA équivalait à une condamnation à mort. Ce n'est plus tout à fait le cas aujourd'hui. A l'époque, la mort était réellement imminente à l'annonce de ce diagnostic et ce film le retranscrit de manière remarquable. C'est ainsi que le héros du film, stéréotype du Cow Boy idiot apprend qu'il est atteint du VIH. Maladie qui va le conduire à fréquenter et fraterniser avec des homosexuels qui sont très touchés par cette maladie. Ainsi, ce film montre une évolution de ce personnage de Matthew McConaughey, qui part de le plus profonde intolérance pour aboutir à la plus grande ouverture d'esprit et au vrai héroïsme. Cela bien aidé par le personnage de Jared Leto qui est le vrai soleil de ce film. Soleil qui brille mais soleil qui se couche également comme il se doit. Avec les allées et venues de ce soleil vient la mélancolie et le drame de cette histoire. Ainsi va la vie.