Un film vraiment pas mal du tout, porté essentiellement par une histoire très intéressante et un acteur principal du tonnerre. L’histoire nous montre cette situation qu’était la séroposivité dans les années 80, au début du SIDA. On voit clairement comment le personnage de Ron réalise la situation, essaye de s’en sortir puis d’agir, lorsqu’il comprend que son pays le lâche complètement. On le voit évoluer aussi, apprendre à vivre avec sa maladie, faire passer ses idées aux autres, leurs ouvrir les yeux.
Ces diverses ristournes avec la FDA et la police sont vraiment bien montré et nous réservent plusieurs scènes assez cocasses. C’est très bien mené, jusqu’à la toute fin où on réalise qu’il n’y a plus d’issue possible, et on a envie de hurler devant cette injustice. Ou comment la loi peut se montrer parfois très stupide. Une histoire sur le SIDA qui arborent des thèmes très similaire à ceux qu’on avait pu voir dans Philadelphia, mais sous une autre optique, une optique peut-être moins morale mais on est de tout cœur avec Ron du début à la fin.
Et cela est permis grâce à un acteur extraordinaire qu’est Matthew McConaughey, incroyable dans son rôle, à la fois dans son jeu d’acteur, que dans sa franchise lorsqu’il s’exprime. Son regard nous saisit, nous transcrit tout ce qu’on doit savoir plus efficacement que tout le reste. Une très grande prestation, soutenue par un casting là aussi pas mal du tout, notamment Jarde Leto, méconnaissable et pourtant crédible, ou une Jennifer Garner qui réussit à faire un taff très convenable. La mise en scène du film est tout aussi efficace, en collant au plus près du personnage et jouant de façon superbe avec la lumière, nous réservant plusieurs scènes vraiment bien foutues.
Bref, un film sur un sujet dur qui se révèle être vraiment un très bon film et dont l’histoire, qui date de 20 ans, peut toujours être d’actualité.