Salut Ronald, j'ai passé un agréable moment en ta compagnie sans être pour autant transporté.
Je trouve le rythme de l'oeuvre un peu déroutant, l'exposition bien trop longue étant un va et viens entre tout les supports de narration possible pour faire passer l'info. Le temps s'écoule assez aléatoirement alors que les bases du quiproquo sont posées. Nous sommes directement projetés dans le conflit qui oppose Trumbone à ses détracteurs. Puis le film bascule dans une narration plus romancée, où quelques longueurs prennent places, rapidement corrigée par de l'humour. Régulièrement une petite attaque apparaît, dans une scène déconnectée du reste, par le biais de "la méchante" qui apparaît quand bon lui semble. Le schéma se répète de manière un peu lassante mais la narration se poursuit autour de la vie de famille de Dalton, ce qui marque une rupture étrange par rapport à la première partie du film. Peut être ne suis je pas assez amoureux du biopic pour en cerner les subtilités mais je trouve que le film change de propos trop souvent en lançant des pistes inexplorées trop souvent. Nous découvrons Dalton en pleine guérilla mais le film fait un virage vers sa vie familiale sans pour autant approfondir beaucoup le personnage, Trumpo boit et se drogue dans plusieurs scène mais cette facette n'est pas explorée, tout ce qui concerne son travail également. Le conflit politique ne reprenant vraiment sa place première dans le film qu'à la fin.
Cependant le film est plutôt dynamique et l'on ne s'ennuie pas, le casting est en or, les dialogues et les rapports de forces entre les personnages sont plutôt juste.
Un bon moment, cependant le film prend peu de risques et peine à se démarquer dans le tas de biopic et se perd malheureusement dans ce qu'il veux communiquer.