Il est temps de faire le bilan de Roger Moore : pas moins de sept interprétations jusqu’à un âge avancé de James Bond (c’est, en effet, celui qui a tenu le rôle le plus de fois, si l’on omet un retour non-officiel de Sean Connery), un trop grand âge qui devient handicapant lorsque sa doublure se fait trop ostensible ou même quand papy Pédo tente de folâtrer comme un jeune premier, des scénarios dont on ne retient strictement rien hormis quelques cascades et de l’humour d’une telle gaucherie et sans finesse. Il reste, malgré tout, à ce film une course-poursuite haletante vers la fin et un couple de méchants dont on suit les péripéties avec plaisir. Je n’ai qu’une chose à rajouter : « Vivement Timothy Dalton qui va rendre sa noblesse au personnage. »